mardi 16 septembre 2008

Et meeeeerde !

C'est bien connu, aucune trajectoire n'est véritablement rectiligne. A part bien sûr les trajectoires de Jean Alesi dans les bacs à graviers des circuits de F1 du monde entier.

Pourtant, concernant la trajectoire de Barack Obama, tout le monde s'accordait à dire que jusqu'ici, il était sur la voie royale pour accéder à la Maison Blanche : un certain crédit auprès des classes défavorisées américaines, une certaine sympathie à son égard de la part de nombreux chefs d'états occidentaux, un charisme hors du commun, le soutien de Bill "Blowjob" Clinton et celui de sa femme, "Hillarious" Clinton... Bref, comme dirait le clown de Canal+ Laurent Paganelli ("commentateur" de football), il avait déjà un pied dans l'autobus pour Washington. Et puis, à l'image de l'Italie qui sabrait déjà le champagne sur le banc de touche alors qu'elle menait 1-0 contre la France en finale de l'Euro 2000 de football (restons-y tant qu'on y est), avant de se prendre un but à la dernière seconde du match, ce fut la boulette. Le petit moment de déconcentration qui fait que la vie te pète à la gueule.

Et c'est ainsi qu'au détour d'une interview anodine, notre ami Obama casse la baraque (un jeu de mot se cache dans cette phrase, sauras-tu le retrouver ?) en indiquant en réponse à une question sur sa foi chrétienne mise en doute par John Mc Cain : "You are absolutely right that John Mc Cain did not talk about my muslim faith". Et le journaliste de corriger : "Christian faith". Game Over.

Ossama Ben Laden est toujours aux abonnés absents, par contre on vient donc de retrouver son cousin Obama Ben Laden. Et d'ici quelques mois, on découvrira qu'il a fait un stage de pilote d'avion au Pakistan, qu'il lit plein de livres sur les armes de destruction massives et qu'il se tourne tous les jours vers la Mecque pour prier. Bienvenue en 2008.

">'>Interview de Barack Obama

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