vendredi 29 avril 2011

Pirates !


Cela fait maintenant une semaine que le Playstation Network de Sony a été hacké par une bande de pirates informatiques (oui, les pirates sont souvent une bande, car comme dirait Brice Hortefeux, le problème ce n’est pas quand il n’y en a qu’un seul, c’est quand ils sont plusieurs). Bref, le réseau a été piraté et des millions de comptes, c’est à dire des données personnelles, ont été récupérés par des mains inconnues. Pas plus tard qu’hier, c’est le web de Marine Le Pen qui a été hacké, et son contenu remplacé par une revendication en arabe.

Et on se souvient qu’en janvier dernier, c’est la page Facebook de Nicolas Sarkozy qui était piratée, et un message annonçant qu’il ne serait pas candidat en 2012 y avait été publié. Alors évidemment, une horde de consultants en sécurité informatique, au salaire probablement équivalent au PIB de la Russie, s’est penchée sur la question du comment : comment a-t-on pu aussi facilement pirater la page du Président de la République ? Conclusion des experts dans leur rapport de trois pages, couverture et quatrième de couverture inclus : un mot de passe trop faible serait en cause. Autrement dit, un mot de passe trop facile à deviner. Et là évidemment, on se dit qu’à un tarif inférieur, disons équivalent au PIB du Nigéria par exemple, on aurait pu nous aussi établir la même conclusion, et assurer financièrement la survie de notre descendance sur les 300 prochaines années. Mais ne soyons pas amers ou aigris comme un Valery Giscard D’Estaing à l’encontre d’un Jacques Chirac qui l’a privé d’un deuxième mandat en 1981, et demandons-nous plutôt quel mot de passe le Président Sarkozy a bien pu appliquer au compte de sa page Facebook.

Possibilité numéro 1, l’évidente, l’ambitieuse : presidentielle2012
Possibilité numéro 2, la haineuse : chirac
Possibilité numéro 3, la tordue : cecilia
Possibilité numéro 4, la tendancieuse : gueant. Oh, non, dans ce cas il aurait plutôt choisi gestapo. Ou hortefeux, tiens.
Possibilité numéro 5, la fidèle au personnage : moimoimoi
Et enfin, possibilité numéro 6, la rageuse : marinesalope

Bon, il y a sûrement d’autres possibilités, je vous encourage d’ailleurs à les poster en commentaires si vous avez des idées, mais avouez qu’on aimerait quand même bien savoir : qu’est ce qu’un Président de la République peut bien utiliser comme mot de passe ? Surtout quand il n’a pas de chien.

Eh bien, la question sera peut-être résolue prochainement, puisque comme vous l’avez probablement entendu ce week-end, la rumeur ayant enflé aussi vite que Loana ces derniers mois, Carla Bruni-Sarkozy serait enceinte… Rien qu’en prenant en compte l’agenda démentiel du Président ces derniers temps, cette annonce constitue une surprise. On se demande bien à quel moment celui-ci aurait trouvé le temps de se reproduire. D’aucuns diront qu’étant donné le lourd passé amoureux de la première dame, l’éventuel enfant à naître pourrait ne pas être celui du Président. M’enfin, quand on connait le mal qu’a ce dernier à déléguer, on imagine mal qu’il ait pu sous-traiter. Bah, de toute façon, quand l’enfant grandira, rien qu’à regarder sa taille et ses oreilles, on saura.

Un truc qu’on ne savait pas par contre, c’est que Hugh Laurie, le célèbre Docteur House, dont l’amabilité dans la série se rapproche de celle d’un Michel Sardou en concert, le célèbre Docteur Grégory House, donc, chante le blues. Et d’un avis général, c’est plutôt pas mal. Cependant, pour l’avoir beaucoup vu à la télévision ces derniers jours, puisqu’il y était au moins aussi présent que Nicolas Bedos sera absent après l’arrêt de l’émission dans laquelle il intervient (hin hin hin), j’ai été interpellé par sa réponse à la question qui lui a été rituellement posée et qui était la suivante : « D’où vous vient cet amour pour le blues ? ». Et là, le petit Grégory nous explique que plus jeune, il a été enfermé dans un sac poubelle et… Bon, OK, je déconne.

Non, il explique que tout petit déjà, il aimait le blues, uniquement le blues, et que de sa vie, il n’avait jamais acheté un album des Beatles. Alors, là, évidemment, shocking ! Quoi ? Un anglais qui n’a jamais acheté un album des Beatles ? Allons donc. Pour moi, la conclusion à tirer de cette réponse est évidente : soit le Docteur House est un menteur, soit le Docteur House est un sale délinquant qui télécharge illégalement les chansons des Beatles. Nan, franchement, pour un anglais, n’avoir jamais écouté un album des Beatles, ça frôle la destitution de nationalité, vous trouvez pas ? Vous imaginez Johnny Halliday payer ses impôts en Suisse ? Ah, merde vous avez raison, il les paye en Suisse…

Au final, comme toujours, il ya donc les choses que l’on sait, et celles que l’on ne sait pas. Et des fois, je pense qu’on aimerait vraiment ne pas savoir. Et puisqu’on parlait de la Suisse, il me vient à l’esprit un proverbe originaire de là-bas et qui résume assez bien tout cela : « Quand on sait ce qu’on sait, quand on voit ce qu’on voit, on a raison de penser ce qu’on pense. ».

Retrouvez cette chronique sur ma chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/mistermikaud

Jeux de guerre

Depuis quelques années en France, lorsque vous achetez une maison, la loi vous laisse 7 jours de réflexion pour vous rétracter. J’imagine que le consommateur français moyen, celui dont le programme habituel du samedi est grosso modo « Carouf – Quick – Confo – Barbeuc - Jour de foot », trouve cela très bien. Enfin on prend soin de lui, et de la même manière qu’il peut retourner à la Redoute le dernier shaker vinaigrette qu’il a commandé juste pour avoir en cadeau gratuit la cafetière en plexy programmable, il peut rendre la maison s’il s’aperçoit que là où elle se trouve il ne capte pas Canal Plus. Inconcevable, puisqu’il se retrouve du jour au lendemain privé de son porno mensuel. Eh oui, après jour de foot, une fois par mois, c’est jour de boules.

Alors vous, je sais pas, mais moi, j’appelle ça de la déresponsabilisation. C’est vrai quoi, priver le téléspectateur de son jour de boules, c’est vraiment pas cool. Non, je plaisante.

Sans blagues : achète-t-on vraiment une maison comme on achète sa baguette ? Si c’est le cas, mieux vaut investir dans un bon psy que dans l’immobilier. Une maison, c’est un achat d’une vie, ça se réfléchit AVANT d’acheter, un peu comme quand on achète une Renault. On réfléchit… Puis on l’achète pas. Parce que chez Renault, y sont pas cons : y a pas 7 jours pour la rendre la bagnole, sinon Renault serait le spécialiste de la revente de véhicules d’occasion neufs. Remarquez, c’est peut-être ce qu’ils sont déjà maintenant que j’y pense… Mais je m’acharne. Pardon, je m’égare.

Ce principe de rétractation après un achat était à l’origine destiné à protéger les personnes victimes de ventes forcées à domicile, un peu comme cet aspirateur que vous avez un jour fini par acheter, juste pour que le commercial dégarni qui suait dans son costard bleu ciel daigne enfin quitter votre domicile vers 22h30, après que vous ayez signé le bon de commande qu’il agitait sous votre nez depuis 3 heures. Et puis, on a étendu ce principe de protection : on a imprimé sur les boites de jeux vidéo la limite d’âge indispensable pour jouer, on affiche désormais des logos « déconseillé au moins de 10 ans » sur les écrans de TV, lorsque par exemple sont diffusée des émissions agricoles sur la basse cour, avec plein de poules à poils qui caquettent, comme Carré VIP ou Secret Story par exemple. On a inventé le contrôle parental aussi. Si, si, vous savez, le truc tellement compliqué à installer que ce sont les enfants qui finissent par s’en charger à la demande de leurs parents. « Eh Papa, je mets « toto » comme mot de passe, c’est bon ? ».

En Allemagne, le succès grandissant des paris sportifs ou des machines à sous fait qu’à présent on envisage d’interdire aux chômeurs de jouer. L’Allemagne, c’est ce pays merveilleux où ils pensent encore que quand un ado flingue tout le monde dans son collège, c’est parce qu’il joue à des jeux vidéo violents. Quel cliché ! Peut-être que son père a juste acheté une Renault et que ça a énervé son fils… Allez savoir !

Mais revenons à nos moutons : empêcher les chômeurs de réaliser des paris sportifs… On fait ça comment alors ? On leur impose de porter une étoile pour les repérer quand ils se présentent au guichet ? Hummmm… Mauvaise idée… Imaginons plutôt un logo composé d’une main posée sur un sexe masculin, puisque c’est bien connu, les chômeurs sont des branleurs. Après, on interdit aux adolescents d’acheter du tabac. Comment on les repère, eux ? On leur compte les poils des couilles ? Ah, je sais, on leur fait porter une étoile ! Ah, non, mauvaise idée encore… Bon, bah un logo alors. Le même que les chômeurs, tiens, puisque c’est bien connu, les ados sont tous des branleurs, et pas seulement au figuré d’ailleurs. Ben oui mais alors comment on fait pour distinguer un ado d’un chômeur ? Eh ben on n’a qu’à leur imposer le port d’un logo avec une grosse main posée sur une grosse bite : eh oui, c’est bien connu, un ado chômeur, c’est forcément un GROS branleur ! Et je ne vous parle pas de l’interdiction d’acheter de l’alcool. Vous imaginez la jolie caissière de chez Auchan dans une banlieue défavorisée, face à une bande de jeunes en rut et assoiffés : « Ah je suis désolé Messieurs, mais je n’ai pas le droit de vous vendre ce pack de bière, puis je vous proposer une Tourtel à la place ? Eh Paul, une Tourtel ! ». C’est la tournante assurée sur le tapis de caisse.

Non, mais sans déconner, où va-t-on ainsi ? Bientôt il faudra montrer sa bite pour entrer dans les toilettes des hommes, juste parce qu’un gars bourré a violé une blonde dans les toilettes des filles en Alabama. Vous vous imaginez dans le sas d’entrée aux chiottes, agitant votre engin sous le nez de Madame Touche Pipi planquée derrière son hygiaphone, afin qu’elle vérifie que c’est bien un vrai avant de vous laisser entrer avec un sourire narquois qui en dit long sur la taille ridicule de votre vermisseau ? Et les filles qui rigolent, là, derrière leur écran : vous vous imaginez avec un doigt là où je pense à chaque fois que vous voudrez aller aux toilettes, histoire de vérifier que vous n’êtes pas une drag queen en mal de sensations fortes ? « Ahem, désolé, si vous sentez un truc c’est mon tampon, chuis en période rouge… ». Comme dirait Joël Rebuchon : « Et bon appétit, bien sûr ! ». Ouais, dégueu, hein ?

Alors, oui, mille fois oui, il faut protéger : les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, j’en oublie certains probablement. Mais enfin, la restriction permanente, la surprotection… Est-ce vraiment toujours nécessaire ? Et puis regardez Jean-Claude Vandamme ou Charlie Sheen : ils sont beaucoup plus drôles et joyeux depuis qu’ils se sont mis à la cocaïne. Encore cinq copains de plus, genre Dennis Quaid ou David Hasselhof, et une pouf vulgaire genre Shannen Doherty, et on a un remake de « Blanche-Neige » et les 7 nains qui va décoiffer. Haha, « blanche neige ».

Allez, comme disaient les Monty Python dans « La vie de Brian » : « Always look on the bright siiiide of life, padam, padam, padam, padam… ».

Retrouvez cette chronique sur ma chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/mistermikaud

vendredi 15 avril 2011

Jouons un peu...

Depuis quelques années en France, lorsque vous achetez une maison, la loi vous laisse 7 jours de réflexion pour vous rétracter. J’imagine que le consommateur français moyen, celui dont le programme habituel du samedi est grosso modo « Carouf – Quick – Confo – Barbeuc - Jour de foot », trouve cela très bien. Enfin on prend soin de lui, et de la même manière qu’il peut retourner à la Redoute le dernier shaker vinaigrette qu’il a commandé juste pour avoir en cadeau gratuit la cafetière en plexy programmable, il peut rendre la maison s’il s’aperçoit que là où elle se trouve il ne capte pas Canal Plus. Inconcevable, puisqu’il se retrouve du jour au lendemain privé de son porno mensuel. Eh oui, après jour de foot, une fois par mois, c’est jour de boules.

Alors vous, je sais pas, mais moi, j’appelle ça de la déresponsabilisation. C’est vrai quoi, priver le téléspectateur de son jour de boules, c’est vraiment pas cool. Non, je plaisante.

Sans blagues : achète-t-on vraiment une maison comme on achète sa baguette ? Si c’est le cas, mieux vaut investir dans un bon psy que dans l’immobilier. Une maison, c’est un achat d’une vie, ça se réfléchit AVANT d’acheter, un peu comme quand on achète une Renault. On réfléchit… Puis on l’achète pas. Parce que chez Renault, y sont pas cons : y a pas 7 jours pour la rendre la bagnole, sinon Renault serait le spécialiste de la revente de véhicules d’occasion neufs. Remarquez, c’est peut-être ce qu’ils sont déjà maintenant que j’y pense… Mais je m’acharne. Pardon, je m’égare.

Ce principe de rétractation après un achat était à l’origine destiné à protéger les personnes victimes de ventes forcées à domicile, un peu comme cet aspirateur que vous avez un jour fini par acheter, juste pour que le commercial dégarni qui suait dans son costard bleu ciel daigne enfin quitter votre domicile vers 22h30, après que vous ayez signé le bon de commande qu’il agitait sous votre nez depuis 3 heures. Et puis, on a étendu ce principe de protection : on a imprimé sur les boites de jeux vidéo la limite d’âge indispensable pour jouer, on affiche désormais des logos « déconseillé au moins de 10 ans » sur les écrans de TV, lorsque par exemple sont diffusée des émissions agricoles sur la basse cour, avec plein de poules à poils qui caquettent, comme Carré VIP ou Secret Story par exemple. On a inventé le contrôle parental aussi. Si, si, vous savez, le truc tellement compliqué à installer que ce sont les enfants qui finissent par s’en charger à la demande de leurs parents. « Eh Papa, je mets « toto » comme mot de passe, c’est bon ? ».

En Allemagne, le succès grandissant des paris sportifs ou des machines à sous fait qu’à présent on envisage d’interdire aux chômeurs de jouer. L’Allemagne, c’est ce pays merveilleux où ils pensent encore que quand un ado flingue tout le monde dans son collège, c’est parce qu’il joue à des jeux vidéo violents. Quel cliché ! Peut-être que son père a juste acheté une Renault et que ça a énervé son fils… Allez savoir !

Mais revenons à nos moutons : empêcher les chômeurs de réaliser des paris sportifs… On fait ça comment alors ? On leur impose de porter une étoile pour les repérer quand ils se présentent au guichet ? Hummmm… Mauvaise idée… Imaginons plutôt un logo composé d’une main posée sur un sexe masculin, puisque c’est bien connu, les chômeurs sont des branleurs. Après, on interdit aux adolescents d’acheter du tabac. Comment on les repère, eux ? On leur compte les poils des couilles ? Ah, je sais, on leur fait porter une étoile ! Ah, non, mauvaise idée encore… Bon, bah un logo alors. Le même que les chômeurs, tiens, puisque c’est bien connu, les ados sont tous des branleurs, et pas seulement au figuré d’ailleurs. Ben oui mais alors comment on fait pour distinguer un ado d’un chômeur ? Eh ben on n’a qu’à leur imposer le port d’un logo avec une grosse main posée sur une grosse bite : eh oui, c’est bien connu, un ado chômeur, c’est forcément un GROS branleur ! Et je ne vous parle pas de l’interdiction d’acheter de l’alcool. Vous imaginez la jolie caissière de chez Auchan dans une banlieue défavorisée, face à une bande de jeunes en rut et assoiffés : « Ah je suis désolé Messieurs, mais je n’ai pas le droit de vous vendre ce pack de bière, puis je vous proposer une Tourtel à la place ? Eh Paul, une Tourtel ! ». C’est la tournante assurée sur le tapis de caisse.

Non, mais sans déconner, où va-t-on ainsi ? Bientôt il faudra montrer sa bite pour entrer dans les toilettes des hommes, juste parce qu’un gars bourré a violé une blonde dans les toilettes des filles en Alabama. Vous vous imaginez dans le sas d’entrée aux chiottes, agitant votre engin sous le nez de Madame Touche Pipi planquée derrière son hygiaphone, afin qu’elle vérifie que c’est bien un vrai avant de vous laisser entrer avec un sourire narquois qui en dit long sur la taille ridicule de votre vermisseau ? Et les filles qui rigolent, là, derrière leur écran : vous vous imaginez avec un doigt là où je pense à chaque fois que vous voudrez aller aux toilettes, histoire de vérifier que vous n’êtes pas une drag queen en mal de sensations fortes ? « Ahem, désolé, si vous sentez un truc c’est mon tampon, chuis en période rouge… ». Comme dirait Joël Rebuchon : « Et bon appétit, bien sûr ! ». Ouais, dégueu, hein ?

Alors, oui, mille fois oui, il faut protéger : les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, j’en oublie certains probablement. Mais enfin, la restriction permanente, la surprotection… Est-ce vraiment toujours nécessaire ? Et puis regardez Jean-Claude Vandamme ou Charlie Sheen : ils sont beaucoup plus drôles et joyeux depuis qu’ils se sont mis à la cocaïne. Encore cinq copains de plus, genre Dennis Quaid ou David Hasselhof, et une pouf vulgaire genre Shannen Doherty, et on a un remake de « Blanche-Neige » et les 7 nains qui va décoiffer. Haha, « blanche neige ».

Allez, comme disaient les Monty Python dans « La vie de Brian » : « Always look on the bright siiiide of life, padam, padam, padam, padam… ».

Retrouvez cette chronique sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=e-Ix_B_ov0k

jeudi 31 mars 2011

A mourir de Ribéry-re !

« Y a eu des choses qui z’ont été dites de votre part qui m’ont beaucoup choqué ». C’est en digne héritier de l’ancien footballeur Luis Fernandez et de son français approximatif que Franck Ribéry s’est exprimé la semaine passée, pour la première fois depuis des mois, devant les journalistes français. Si sur le plan purement footballistique cette intervention du petit milieu de terrain de l’équipe de France de football aura donné du grain à moudre à tous les reporters sportifs, qui l’attendaient comme un automobiliste attend que le feu passe au vert, c’est-à-dire avec désinvolture et un doigt dans le nez, cette conférence de presse fut sur le plan grammatical et syntaxique ni plus ni moins qu’un Hiroshima du Bescherelle, à tel point que Maître Capello a préféré nous quitter la même semaine, sans doute définitivement achevé par tant de liaisons dangereuses.

Pour tout vous dire, Franck Ribéry, alias Scarface, faisait la gueule. Non, rien à voir avec son visage déformé évoquant l’horrible arrière d’une Renault Laguna, triste héritage d’un passage à travers le pare-brise de la voiture de ses parents à l’âge de deux ans.

Non.

« Ch’ti Franck », ainsi que l’avaient surnommé les journalistes lors de son éclosion footballistique en 2006, rapport à ses origines nordistes, « Ch’ti Franck » donc, faisait du boudin dans son coin. Une sombre histoire de grève dans un bus à l’été 2010 en Afrique du Sud avait suffit à le faire passer du stade de « petite merveille » à celui de « petite merde sans cervelle », désignée responsable de ce mouvement d’humeur malvenu pour des millionnaires en short. Et ça, Francky, ça lui était resté en travers de la gueule. Enfin, façon de parler.
Célèbre pour ses blagues de potache, Francky est un grand enfant. En effet, on ne compte plus les seaux d’eau lancés sur ses coéquipiers sortant en costard du vestiaire ou les pneus dégonflés sur les parkings des clubs qu’il a fréquentés. Et encore, je ne vous parle pas de la fois où, hilare, à la fin d’un match et sous les vivas de la foule en délire, il a fait le tour du stade Vélodrome de Marseille sur une tondeuse autoportée. Vous l’aurez compris, Francky, est un enfant dans un corps de footballeur, comme Loana est une absence dans le dictionnaire. Vous avez raison, ça n’a rien à voir, mais ça me fait plaisir.

Et par conséquent, « Ch’ti Franck » étant un grand enfant, quand Francky fâché, Francky bouder. Et alors qu’il a déjà du mal à aligner trois mots de français sans donner à notre ministre de l’éducation des envies de réforme, voilà que Francky s’est mis à l’allemand. Et curieusement, il ne se débrouille pas si mal avec son neurone. Certainement parce que, autant en français, lorsque l’on met les mots à l’envers on ne comprend pas grand-chose, en allemand c’est l’inverse. En effet, l’une des particularités de la langue allemande est de placer le verbe à la fin de la phrase. Une bénédiction pour notre petit Franck, alias Nemo le footballeur-clown. Inutile de vous dire que ses conférences de presse dans la langue de Goethe sont déjà cultes en Allemagne.

Franchement, Franck Ribéry, moi je l’aime bien. Bon, c’est vrai, plutôt que « petite merveille » ou « petite merde sans cervelle », j’aurais pour ma part opté pour « petite merveille sans cervelle ». Ce qui, à sa décharge, pourrait probablement s’appliquer à un paquet de membres du show-biz. Ou de la politique.

Habile transition s’il en est pour vous parler de ma nouvelle idole, Jean-François Copé. Grâce à lui, depuis qu’il est en charge de l’UMP, je n’ai plus besoin de me rendre chez mon dermato pour savoir d’où proviennent mes éruptions cutanées. La singulière corrélation entre leurs apparitions et les passages télévisés de Jean-François Copé (dont les initiales, vous l’aurez noté, sont JFC comme dans « Je Fais Chier »), m’a permis d’établir moi-même un diagnostic : ce garçon est énervant au possible. Non, pardon : ce garçon est plus énervant que Nicolas Sarkozy. Vous me l’accorderez, ce n’était pas gagné d’avance.

Et pourtant, cette coupe de cheveux d’étudiant en école de commerce, ce sourire condescendant à chaque question, ces mains qui ne se décroisent que pour s’ouvrir façon Benoit XVI au balcon du Vatican, ces petites lunettes soigneusement affichées et qui lui donnent définitivement un air de tête à claques… Et puis ce côté réponse à tout qui ferait passer le regretté Jean Dutour pour un inculte. Pourquoi se donner autant de mal à montrer qu’on est un bon garçon, si ce n’est parce qu’on n’en est pas un ?

Et puis cette agressivité médiatique ! « Je fais Chier » a un avis sur tout et il veut que ça se sache. Alors il fait ce qu’il fait de mieux : il fait chier. Il critique ses collègues, prend position alors qu’on ne lui a pas demandé son avis (mais qui serait assez con pour le lui demander, franchement ?!). Bref, il fait chier à un point tel que l’UMP est aujourd’hui un bordel à côté duquel une partouze avec Ribéry et Zahia pourrait passer en prime-time sur ARTE tant elle paraîtrait soft.

Et évidemment, comme le garçon ne doute de rien, il est d’ores et déjà candidat pour les prochaines présidentielles de 2017, et il le fait savoir, persuadé qu’il est à la France ce que le Capitaine Flam était au gouvernement intersidéral : la seule solution à ses problèmes.

Si vous cherchiez une autre raison de quitter le pays après Marine Le Pen et ses scores effrayants dans les sondages, vous voilà servis.

Retrouvez cette chronique sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=ZG-g4tV5FE8

vendredi 18 mars 2011

Le monde est fou, fou, fou, voyez-vous...

Allons-nous tous mourir irradiés ? : cette question qui défraye actuellement la chronique dans le monde n’a pour l’instant trouvé qu’une seule réponse : « Nous c’est pas sûr, mais les Japonais par contre, c’est mort... ». Enfin, façon de parler...

En attendant, tout le monde y va de sa déclaration. Il y a Claude Allègre, l’éléphant savant, pour lequel il n’y a pour l’instant, et je le cite, « aucun accident nucléaire » de quelque sorte que ce soit. Je ne sais pas vous, mais je pense que ce Monsieur devrait songer à faire un one man show.
Il y a les météorologistes, dont l’avis change au gré des vents : tantôt on va tous mourir, mais on sait pas quand, ça dépend de la vitesse du vent et surtout ça dépend de « si on arrive à finir nos projections avant que ça nous tombe sur la gueule ». Tantôt ces messieurs de la météo nous disent que finalement, on peut être rassurés, le vent est tombé et y a que les Japonais qui vont crever, tout va bien.

Y a Sarkozy, qui lui profite de l’aubaine pour chier dans les bottes de nos amis Japonais en leur disant grosso modo : « Ben ouais, vous n’avez pas voulu qu’on vous installe nos centrales nucléaires à nous qu’elles sont hyper sûres, maintenant vous êtes tous morts, bien fait pour vous. Quant aux autres pays, on est dispos quand vous voulez pour un devis sans engagement. ».

Y a Eric Besson, Ministre de l’industrie il me semble (oui, j’ai la flemme de vérifier ce matin), qui, à chaque fois qu’il est interviewé sur le sujet à la TV, fait la gueule d’un gamin de 10 ans qui n’a pas révisé, et qui se retrouve face à un contrôle de math surprise. On peut d’ailleurs citer au passage sa collègue écologiste Cécile Duflot, titulaire d’un DEA de géographie, et qui dans une interview a réussi à deux reprises à situer le Japon dans l’hémisphère sud. Je ne saurais que trop lui rappeler la phrase illustre de Pierre Desproges : « Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, que de l’ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet. ».

Il ne manque plus, au milieu de tout ce tintamarre, que le Vatican qui déboulerait avec un communiqué du genre : « Eh ben voilà. 10 000 morts à cause d’une centrale nucléaire. Bien fait pour votre gueule. La prochaine fois vous y réfléchirez à deux fois avant de nous faire chier avec les 3 personnes qui meurent chaque année parce qu’on est contre les capotes ! ».

Bref, le débat n’est pour l’instant pas tranché, vous l’aurez compris, et je vous propose donc à présent un peu de frivolité dans ce monde brutes. Oui, de brutes. En effet, la nouvelle est tombée comme un couperet en milieu de semaine : après Grosquik, évincé il y a quelques années des boîtes de Nesquik par un lapin anorexique (cherchez le hic…), c’est Monsieur Malabar qui a été viré de son poste cette semaine, remplacé par un chat à lunettes dressant le pouce façon « Ouaiiis j’te kiffe mon gars ! », chat portant par ailleurs une cravate jaune et arborant un sourire laissant à penser qu’il ne consomme pas que des Malabars.

Pour info, le chat sous amphet se prénomme Mabulle… Inutile de dire qu’avec un nom pareil ça il va faire un tabac dans les cours de récré. J’imagine déjà les mômes s’interpellant, du genre « Eh, tu veux un Maboule ? », ou encore le cancre de service déboulant avec un zéro rouge souligné trois fois  en haut de sa double feuille raturée, tout en s’exclamant : « Eh t’as vu Mabulle ? ».
En même temps, je rigole du prénom du chat Malabar, mais le lapin Nesquik n’a rien à lui envier, puisque son petit nom est Quicky. Quicky qui en anglais signifie tout simplement « tirer un coup », je vous laisse donc le soin de faire le lien avec un chocolat chaud pour enfants. Perso, j’ai essayé mais toutes les images qui me sont venues à l’esprit sont totalement inavouables et parfaitement illégales.

Enfin, Grosquik pourra toujours se recycler en doublure de Casimir et Monsieur Malabar devenir Chippendale, ce qui ne sera pas forcément le cas des cadres de chez Renault, virés pour une sombre histoire d’espionnage industriel totalement bidonnée. Tout cela a fait bien sûr couler beaucoup d’encre, mais il reste dans cette affaire une question à laquelle je n’ai pour l’instant trouvé aucune réponse : mais putain, qui c’est qui pourrait bien vouloir pomper les plans d’une Renault ???

Retrouvez cette chronique sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=fiubDIMKL-E

jeudi 10 mars 2011

L’autre Nicolas


Stupeur et consternation dans le landernau politique : Nicolas Dupont-Aignan a « solennellement » demandé lundi à Nicolas Sarkozy de, je le cite, « renoncer au plus tôt à sa candidature s'il souhaite éviter le suicide de la droite ». Et attention : il ne déconne pas.

Alors, nonobstant l’incongruité de sa demande quand on connaît les ambitions du petit Nicolas de l’Elysée, vous vous demandez peut-être : Nicolas Dupont qui ça ?

Car oui, Nicolas Dupont-Aignan, puisque c’est là son nom exact, fait partie de la catégorie des hommes politiques « qu’on a déjà vu sa tête quelque part, mais où ça donc ? ». Un peu comme Philippe De Villiers à son époque, ou plus récemment Hervé Morin, ancien ministre mais on sait plus trop de quoi.

Persuadés que leurs idées sont tellement bonnes que personne n’est assez intelligent pour s’en rendre compte, signe d’une santé mentale déjà quelque peu altérée, ces gars-là finissent souvent par créer leur propre mouvement, dont le nombre des adhérents se résume souvent à eux-mêmes + les membres de leur famille et quelques salariés, bien obligés de prendre la carte du parti pour rester corporate et accessoirement garder leur job. Bienvenue au cœur du choc frontal entre la réalité économique et l’utopie politique...

Les exemples sont légion : outre les noms cités plus haut, on relèvera entre autres Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du « Mouvement Républicain et Citoyen », mais aussi, et ce n’est plus une casserole mais une marmite à ce stade-là, supporter inconditionnel de Ségolène Royal en 2007. On comprend qu’il ait fini tout seul...

On pourra citer également François Bayroux, le moelleux shamallow président du Modem, qui quand il s’énerve fait à peu près aussi peur qu’un cul-de-jatte au départ d’un 100m olympique. D’ailleurs, petit message personnel à son attention : sans déconner, François, fallait quand même oser donner à ton parti le nom d’un matériel informatique. Pourquoi pas l’appeler USB ou VGA tant qu’on y est ? Et puis sans blagues, Modem... Tant qu’à faire, t’aurais mieux fait de l’appeler ADSL ton parti. Le Modem c’est quand même du matos d’il y a 10 ans, et je suis gentil...Bonjour la modernité.

Bon, sinon, on a encore dans cette catégorie des francs-tireurs l’impayable Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, et sorte de Georges Marchais sous amphétamines, sauf que lui ne dirait pas « Taisez-vous Elkabbach ! », il lui mettrait directement sur la gueule, avant de lui cracher dessus.

Mais revenons à Nicolas Dupont-Aignan et à plus précisément à sa demande de lundi : sans blagues, j’ai du respect pour ce garçon. Oser prendre son bâton de pèlerin et demander au tout-puissant souverain de se coucher plutôt que de relancer, ça demande quand même une sacrée paire de couilles. Ou une bonne dose d’inconscience. Peut-être les deux d’ailleurs, remarquez. Mais il suffit de noter les attitudes ou les remarques condescendantes des journalistes face à lui pour se rendre compte à quel point ce Monsieur est considéré par la plupart des médias comme quotité négligeable. Certains interviewers, et non des moindres, le snobent délibérément. Pour Jean-Michel Aphatie de RTL, il s’agit d’un « petit candidat » sans intérêt, et Jean-Pierre Elkabbach l’a semble-t-il carrément qualifié de « n’importe qui ». Auquel j’aurais personnellement ajouté : « n’importe quoi ».

Mais malgré ça, persuadé que sa voix portera un jour, Nicolas « Harry Potter » Dupont-Aignan (si si allez voir les photos sur le net, vous verrez, ils se ressemblent), Nicolas Dupont-Aignan, donc, travaille inlassablement les médias au corps pour faire passer ses idées, remettant chaque jour l’ouvrage sur le métier.

Alors, égo surdimensionné ou sincère acharnement à convaincre ? Effort louable ou misérable tentative d’exister ? A la limite peut importe. Une abnégation pareille, digne d’un Charlie Sheen s’acharnant sur son producteur en se repoudrant le nez avec 500 $ de cocaïne, ça se respecte. Oui Madame. Oui Monsieur.

Après, les idées... Faudra qu’on en reparle, hein, les deux Nicolas, là ?

mercredi 2 mars 2011

Le pied Marine


Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte, mais il se passe actuellement un phénomène assez extraordinaire du côté de la Lybie. A ma grande surprise, il semblerait que Raymond Domenech ait fait au moins un émule là-bas, je veux bien sûr parler de Mohammar Kadhafi lui-même. En effet, à l’image de notre ex-sélectionneur national de football, le futur ex-leader libyen, dont la ressemblance avec Jabba The Hutt de la série Star Wars est de plus en plus évidente, a choisi de nier toute évidence : d’après lui, son pays se porte comme un charme, personne n’est mort, et il est persuadé qu’il finira par remporter le bras de fer engagé avec son peuple épris de liberté. On se souvient que Raymond-la-fronde tenait exactement le même langage quelques heures seulement avant le naufrage de son équipe de bras cassés en Afrique du Sud en juin 2010. Alors certes, le fils Kadhafi a joué à la Juventus de Turin, preuve qu’avec du pognon on peut faire autre chose que se taper Zahia, mais visiblement le papa n’a pas le même intérêt pour le sport que son fiston, sans quoi il aurait déjà pris ses jambes à son cou et rejoint un pays ami, plutôt que de rester comme un coq français, droit sur ses pattes et les deux pieds dans le lisier.

A propos de déni et de coq français, et n’y voyez là aucune malice, quoique, il me paraît indispensable, toujours dans le cadre de se qui se passe actuellement dans le monde arabe, d’aborder la sortie médiatique hallucinante de notre cher Président dimanche soir à la télévision. Si je devais résumer en quelques mots ce monument de déni et de manipulation auquel nous avons assisté, je dirais simplement : « Chers et naïfs concitoyens, vous qui avez été assez stupides pour m’élire, sachez que je vous emmerde et que je fais ce que je veux avec mes ministres. Ainsi donc, je ne vois pas pourquoi je vous en parlerai durant la présente allocution, je n’ai pas à me justifier devant un parterre d’abrutis suffisamment mal éduqués pour avoir voté pour moi. Sinon, pour le reste, élisez-moi (haha) l’année prochaine, sinon tous les petits libyens et tunisiens et autres arabes qui égorgent leurs moutons dans nos baignoires vont débarquer en France et manger nos enfants quand ils auront mangé tous nos moutons. ».

Bref, plutôt que d’expliquer que ce qui se passe actuellement à travers le monde représente une formidable avancée pour la démocratie, notre Mini Sergent Garcia agite frénétiquement de ses petits bras trop courts le spectre de l’immigration massive. Non seulement une telle manœuvre est-elle méprisable à souhait, mais en plus de cela, en pensant prêcher pour sa paroisse, que dis-je, pour sa secte, Nicolas Sarkozy fait le lit de l’extrême droite, l’invitant à s’allonger dans de délicieux draps de soie. Marine Le Pen, la version « Barbie fait du catch » de Jean-Marie, son père, a dû en mouiller sa culotte, un peu comme tous ces migrants qui mouillent la leur en tentant de rejoindre les côtes italiennes à la nage depuis la Tunisie ou la Lybie. Elle s’en est d’ailleurs trouvée à ce point excitée qu’elle s’est fendue elle aussi d’une déclaration au moins aussi indécente qu’un clip de Lady Gaga, indiquant que l’on devrait repousser à la mer ces importuns qui viennent coloniser notre territoire et qui, bien sûr, finiront par manger nos enfants quand ils auront mangé tous nos moutons. Alors, entendez-moi bien, je ne dis pas que cet afflux de migrants n’est pas un problème. Je dis simplement que les noyer n’est pas une solution (alors que cela pourrait en être une lorsque l’on pense à certaines impostures dans le monde du show-biz : Michaël Youn, si tu nous regardes…). A l’extrême limite, ces pauvres migrants, on les accueille et on les remet sur un bateau, un peu comme l’Afrique du Sud l’a fait avec notre équipe de foot.

Au-delà de la saillie extrémiste de Marine Le Pen (et franchement, à cet endroit précis, j’ai faillit vous faire une vanne du style « Marine La Pine »), au-delà donc, disais-je, de cette saillie extrémiste qui nous ferait presque regretter son borgne de père, ce qui est dérangeant, c’est le silence de cathédrale qui a régné dans les heures suivant cette déclaration. En effet, certainement un peu gênés aux entournures, et c’est un euphémisme, aucun responsable politique n’a daigné s’indigner ouvertement de ces propos plus honteux qu’une maladie vénérienne. Silence radio. Alors quoi ? Le français moyen serait-il devenu à ce point raciste qu’on n’ose plus lui dire que noyer des arabes, c’est mal ? Ou alors Brice Hortefeux et ses vannes racistes seraient-ils devenus tellement tendance que l’on n’oserait pas afficher une attitude inverse ?

Au final, à entendre tous ces oiseaux de mauvaise augure, nous serions donc désormais proches d’un armageddon musulman, une bombe humaine islamique qui nous ferait tous exploser, nous les « blancs ». Résultat : Marine Le Pen cumule aujourd’hui près de 20% des intentions de vote pour la prochaine Présidentielle. Personnellement, entre vivre tous ensemble main dans la main (belle utopie, non ?) et être dirigés par une blonde aux gros nichons à qui il ne manquerait qu’une petite moustache pour être fidèle à sa vision du monde, j’ai choisi : je ne serai jamais un gars de la Marine.


Retrouvez cette chronique sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=5VBqAloDZhE