samedi 6 mars 2010

Livre de fesses

Ayé, Facebook (prononcez Fessebouc) a encore frappé. Enfin, c'est comme ça qu'on nous le présente. Un peu comme quand un jeune allemand imberbe décide d'aller flinguer la moitié de son collège et qu'on nous explique que c'est parce qu'il jouait à des jeux vidéos violents. Si tous les mecs qui jouent à des jeux vidéos violents finissaient par tuer leur entourage, j'aurais déjà grenadé le vestiaire de mon club de foot en criant "Fire in the hole !" comme dans Counter-Strike, et fini les survivants avec une hache comme dans World of Warcraft, le tout habillé en plombier comme Mario.

Mais revenons à cette histoire de Fessebouc. L'histoire se passe en Alsace, et elle implique un obsédé sexuel et deux gonzesses qui réunies ensemble doivent peiner à atteindre le QI de Jean-Claude Vandamme, ce qui doit être quelque chose comme un record digne du Guinness Book. Le mec se fait passer pour un gars bien sur Fessebouc, amateur de chevaux et de photographie. En gros, il aime monter et prendre des photos. Le truc, c'est qu'il va trouver deux gonzesses assez connes pour rentrer dans sa combine : il leur propose (tenez-vous bien) 152 000 € pour des clichés pornos destinés, prétend-il, à un magazine de charme. Bien sûr, Maitresse Salope par l'odeur (de l'argent) alléchée se laissa convaincre de se faire photographier à poil et probablement à 4 pattes vu l'intérêt du photographe pour les équidés. Mais là où c'est proprement incroyable, c'est que les deux gonzesses vont finir par se laisser tringler toutes les deux, le tout sous l'objectif de l'appareil photo, après (c'est en tout cas ce qu'elles prétendent) avoir un peu été encouragées à picoler. Et au moment de faire le chèque, évidemment, le gentleman farmer/photographe/Rocco Siffredi (rayez la mention inutile), la goutte encore frétillante au bout de la bite, leur explique gentiment que d'argent il n'en a point, et que si elles le font chier à réclamer la somme, il publiera les photos d'elles à poils en train de se faire monter sur... Fessebouc.

Emballez, c'est pesé, les deux connes se retrouvent Gros Jean comme devant, sans un rond en poche mais la rondelle en éventail. Elles l'ont mauvaise, et bien sûr, elles portent plainte. Bilan des courses : obligation de soins psychiatriques pour le Don Juan (pas pour les deux écervelées, qui pourtant en aurait visiblement bien besoin aussi), et 6 000 euros de dommages et intérêts.

Reste à voir si quelqu'un expliquera au jeune homme que ça fait un peu cher la passe. Et surtout, qu'il y a plus simple et moins cher sur les quais de Strasbourg.

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